dimanche 8 février 2009

Brûlée Vive . Souad


Brulée vive est l'oeuvre autobiographie que Souad - Souad - dont ce n'est pas le vrai nom - nous raconte à travers cet ouvrage l'horreur des crimes d'honneur et de la condition des femmes en Cisjordanie. Issue d'une famille modeste palestinienne elle vit avec ses parents, ses cinq soeurs et son unique frère. Comme toutes les jeunes filles de son village le seul souhait de Souad est celui de trouver un mari, de se marier ,d'avoir des enfants et un fils de préférence. Souad revait donc d'un marirage digne de ce nom car il était le seul évenement de sa vie qui lui apporterait un peu de gaieté.La chasteté avant le mariage est obligatoire et sera vérifiée par le marié lors de la nuit de noce. La pruve de sa pureté sera exposé à tout le village grace à un drap blanc ensanglanté.Alors qu'elle est en age de se marier, le père d'une famille voisine vient demander sa main.Souad apprend la nouvelle de ce futur mariage et à qui elle a été promise. Elle guette cet homme tous les jours jusqu'à ce que celui-ce comprenne ses signaux. Ils ne doivent pas s'adresser la parole, personne ne doit les voir ensemble, c'est un risque mortelle pour elle. Ils décident pourtant de se retrouver à l'abris des regards indiscrets. Effrayée par ce premier contact, et prise par la peur de perdre son futur mari Souad est prete à se soumette à ses moindres désirs. Amoureuse elle se donne à cet homme, et finit par tomber enceinte. Paniquée elle le supplit d'avancer la date du mariage avant que sa famille ne se rend compte de sa grossesse. Mais l'homme s'enfuit et laisse Souad seule, appeurée et désespérée. Elle tente tant bien que mal de dissimuler sa grossesse et continue à s'impliquer dans les taches ménagères comme si de rien n'était. Son père évoque quand meme quelques soupçons sur son état et lui ordonne de montrer ses prochaines menstruations à sa mère. Souad essayera maintes fois de faire une fausse couche, en vain.Trahie par sa tante auprès de laquelle elle avait été cherchée du soutien Souad va devoir affronter le sort réservée aux femmes qui ne respectent pas les traditions ; elle doit mourir. Une fois morte l'honneur sera rendu à la famille dont elle est la honte.

Un homme doit la tuer . Le lendemain , ses parents convoquent donc leur beau-frère . Il va la tuer , car elle a commis un crime : elle a osé parler à un Homme , elle a osé le séduire et a eu des relations sexuelles avec ce dernier . Bien sûr , elle a été manipulée , mais c’est sa faute , car c’est une fille .
C’est ça , un crime d’Honneur : c’est tuer une fille car elle a mal agit , c’est normal . Les lois ,dans certains pays , y sont favorables et ne punissent pas les meurtriers , ou très peu ; comme 2 ou 3 ans de prison , mais en général , ils se conduisent bien et sortent avant .

Elle se retrouve seule à seule avec son beau-frère . Il lui sourit . Elle se dit que peut être elle a un espoir . Elle reprend confiance . . . jusqu’à ce qu’elle sente un liquide couler sur elle . Son beau-frère est en train de l’arroser de pétrole !
Elle brûle .

Elle court et réussit à s’enfuir de sa maison , puis , est retrouvée par des voisines qui la font conduire à l’hôpital .
Un peu plus tard , elle se réveille . Elle souffre . Elle ne peut pas dormir sur le côté . . . Elle souffre . Elle ne peut pas dormir sur le dos . . . Elle souffre . Elle ne peut pas dormir sur le ventre . . . Elle souffre .

Ses parents reviennent une fois pour la tuer , car c’est une honte pour la famille qu’elle soit toujours en vie , elle qui a parlé à un homme ! Elle qui n’est plus chaste avant l’union sacrée du mariage . Tout le monde plaignait ses parents d’avoir une fille pareille , HONTE A EUX . Mais personne ne plaignait la pauvre fille , c’était normal , dans la coutume . Elle devait mourir
Elle était dans un état de mal être intense, et voulait mourir , elle aussi . Elle avait mal , elle ne voulait plus vivre , elle devait mourir , et son enfant aussi . C’était normal , après ce qu’elle avait fait . Elle avait entrainé la honte sur sa famille . Elle devait mourir .

C’était la coutume dans cette société ou les femmes sont traitées en moins que rien , moins que les animaux . Les animaux , eux au moins , sont libres . Comme son propre père disait , « les animaux apportent de la laine , du lait, du fromage et donc de l’argent . Une femme , elle , n’apporte rien. »
Naître fille ,c’est être condamnée à être esclave toute sa vie , d’être soumise toute sa vie , d’avoir peur tous les jours qu’une folie s’empare de son mari et qu’il la tue , la peur d’être battue par son propre fils . Tous sont maîtres des Femmes .
Seules les jeunes filles ont du respect ( si on peut appeler cela du respect ) , car elles savent qu’elles auront le même sort. Malheur à elles si elles ont des filles , ce n’est pas aussi bien qu’un garçon : lui est aimé de tous , vénéré de ses sœurs , de sa mère et fait l’Honneur de la famille par le simple fait d’être un garçon. Tant mieux si la famille n’a que des garçons et honneur à la mère pour cette progéniture masculine .
Bien sûr , il est préférable d’avoir une fille , voire deux ou trois si on veut éviter à la mère le fardeau de tous les coups que lui infligent son mari et ses progénitures .
Si on a trop de filles , on tue les dernières que la mère met au monde .
Elles naissent , on les étouffe et on se débarrasse de leurs corps .
Si une femme ne fait naître que des filles , elle ne sera pas bien aimée de sa famille , et le village se moquera d’elle et de son mari , et le village tout entier saura qu’ils n’ont pas été capable de concevoir un fils .
Un fils ,c’est libre . Il va à l’école du village , il peut aller au cinéma , il peut travailler , il peut se promener seul dans le village , il peut avoir une voiture , il peut sortir . . .
Une fille , ça ne va pas à l’école . Elle doit aider sa mère pour les tâches ménagères . Elle ne peut pas aller au cinéma , car elle ne peut pas marcher seule dans le village , sinon on la traitera de « Charmuta » « mauvaise fille » . Les filles ne savent pas lire ni écrire . Elles sont totalement analphabètes . Elles ne vivent que dans leur village , sauf si elles se marient . Elles ne sortent jamais de leurs villages et ne connaissent rien du monde . Elles ont , pour la plupart , grandi dans la haine des Juifs , des « Haloufs » des « Cochons » . Elles haïssent sans savoir pourquoi , mais elles doivent le penser , car leurs parents pensent ainsi . C’est la coutume .

Si une fille n’arrive pas à se marier , le village entier se moquera d’elle et de ses parents , car elle restera une vieille fille à vie , ce qui signifie qu’elle est laide et grosse .
Il n’existe aucune entre aide entre les gens , même pas entre les femmes , même pas entre les personnes d’une même famille . « Amour » n’est pas un terme récurrent chez eux .
Mais c’est normal , c’est la coutume . . . La société est faite ainsi , et Souad et ses parents , ainsi que bien d’autres familles étaient embrigadés dans le respect qu’ils devaient à cette dernière .


Souad vivait donc dans ce village , avec ses coutumes et cette société qui l’embrigadait dans ses pensées et dictait sa conduite (ne pas parler à un Homme ,ne pas marcher seul dans le village , ne pas lever les yeux quand elle est en face d’un homme . . . etc ) , jusqu’à ce que sa famille décide pour elle qu’elle devait mourir .
A l’hôpital , elle n’était quasiment pas soignée : elle devait mourir , elle avait commis l’irréparable .
Elle est mal vue par le personnel hospitalier . Personne ne veut la soigner , elle se meurt .

Inconsciemment , toutes ces personnes sont enfermées dans un mode de pensée qui est du à la société dans laquelle ils vivent : la soumission totale de la femme .
Souad n’aurait pas été traitée ainsi si elle avait vécu dans un autre pays du monde .

Pendant que Souad se mourrait , une jeune femme Européenne , nommée Jacqueline dans le livre travaillait avec une association , fut au courant de son cas , et décida de s’occuper d’elle , et de la sauver .
Souad , alors dans un demi coma , donna naissance à son fils , appelé Marouan dans le livre . Il naquit prématurément , à 7 mois . On lui retira de suite .

Jacqueline incita donc les parents de Souad à lui laisser leur fille pour qu’elle meure dans un autre pays , et que la honte qu’elle avait fait sur leur famille serait effacée .
Jacqueline ne leur a bien sûr , pas dit qu’elle voulait en fait , sauver leur fille d’une mort certaine si elle restait à être « soignée » dans cet hôpital Cisjordanien .
Jacqueline retrouva donc l’enfant de Souad , et elle les conduisit en Europe . Souad et son enfant restèrent dans un hôpital durant 9 mois .
Elle subit différentes greffes de peau mais eut beaucoup de mal à s’accepter au début .
Les médecins , et les différents membre de l’association « Surgir » ont donc consacré de leur temps à l’éducation de Souad : elle ne connaissait pas grand-chose au monde , et lui ont appris à lire et écrire . Les débuts furent difficiles , mais elle réussit à trouver un emploi et ses employeurs étaient très contents d’elle .

Quelques années tard , elle se maria avec un homme nommé Antonio . Avant son mariage , Son fils , Marouan fut placé dans une famille d’accueil ,avec des parents adoptifs et une vraie famille : Souad ne se sentait pas la force d’élever un enfant , alors qu’elle en était toujours un . Elle avait 19 ans quand il est né , et elle sentait qu’elle avait 15 ans mentalement .

A 25 ans ,elle épousa Antonio , qui sut tout de son passé avant de se marier avec elle .
Elle continua à rendre visite à Marouan , mais plus il grandissait , moins elle allait le voir . Elle avait peur de son propre fils , peur de sa réaction quand il la voyait : allait-il être déçu d’elle ? Allait-il lui en vouloir de l’avoir « abandonné » ?
Elle eut Deux filles avec Antonio . Elle ne savait pas comment leur parler de son passé quand ses filles lui demandait « Maman , pourquoi tu as des oreilles toute petite ? » « Maman , pourquoi ma peau est plus douce que la tienne ? » « Maman , pourquoi tu portes toujours des pull alors qu’il fait chaud et que c’est l’été ? » Elle leur disait son passé douloureux d’une façon assez simple : « Maman a été brûlée par un méchant monsieur qui lui voulait du mal , maintenant elle ne risque plus rien . » Et puis , un jour , elle fut contactée par Jacqueline ,celle qui l’avait sauvée , pour témoigner sur la situation des Femmes au Moyen-Orient .
Souad fit plusieurs conférences de ce genre , ainsi que des émissions de radio . C’est ainsi que ses filles ont compris le passé de leur mère . Bien sûr elles se posaient de questions : « Mais pourquoi tuer sa fille ? Ils ne t’aimaient pas ? » , et alors elles comprirent les brûlures de leur mère …
Un jour , pendant l’été , Souad se sentait très mal : une piscine avait été installée dans les environs de son domicile , et beaucoup de ses voisins se rendaient à la piscine régulièrement , ils pouvaient porter des maillots de bain et ne pas avoir de complexe avec leur corps …. Et tout d’un coup , tout le mal être qu’elle avait accumulé depuis son arrivée en Europe se fit sentir … Elle tenta de se suicider . Elle pensait que ses filles vivraient mieux sans elle car elles pourraient aller à la piscine … Quelques années après , elle se rendit compte qu’elle avait été égoïste ,très égoïste quand elle a fait cette tentative . Jamais elle ne se reproduisit . Ses filles et son mari ne pourraient pas vivre sans elle .
Malgré la part de vérité qu’elle avait avoué à ses filles , il lui restait encore « Marouan » . Voilà des années qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de son fils : elle n’osait pas l’appeler , de peur que celui-ci la rejette après tant d’années passées sans sa présence . Pas un jour ne passait sans qu’elle pense à lui , lui qu’elle n’avait pas vu depuis tant d’années , qui avait en quelques sortes , traversées ses épreuves avec elle .
Or un jour , Marouan appela à la maison . Souad n’était pas là , et donc ,une de ses filles prit l’appel . Malheureusement , elle perdit le papier sur lequel le numéro était inscrit … Souad pensa que tout était contre elle , que même le Ciel était contre une réconciliation avec son fils bien-aimé ! Mais quelques temps plus tard, Marouan rappela et , cette fois-ci ,sa mère décrocha et , malgré ce que Souad pensait , son fils voulait la revoir , elle lui manquait , et il l’aimait , malgré tout ce qu’elle croyait . Ils fixèrent donc un rendez-vous , et se retrouvèrent autour d’un verre . Marouan , lui non plus ne savait rien des brûlures de sa mère . Elle lui expliqua tout . Il fut choqué par l’attitude lâche de son père , et il n’avait qu’une envie , de retourner dans son pays natal et de prouver à ces « personnes » , pour qui il n’avait absolument aucune estime , qu’il était bien vivant , lui , et que sa mère aussi .
Sa mère lui avait beaucoup manqué , tellement qu’il voulait la revoir encore plus .
Elle comprit qu’il était temps de le dire à ses filles .
Elle organisa donc un dîner avec ses filles , Marouan et sa petite amie . Juste avant ce dîner , Souad rappela à ses filles qu’elle avait eu un enfant en Cisjordanie .
Pendant le dîner , Souad se sentit heureuse : ses filles s’entendait à merveille avec son frère . Il y avait quelque chose entre eux . Marouan , qui n’était qu’un parfait inconnu pour elles leur convenait parfaitement . Il était gentil , il rigolait et il était beau . Elles l’avaient apprécié tout de suite , et le sentiment était réciproque : Marouan savait qu’elles étaient ses sœurs , mais elles ne le savaient pas .
Ce n’est qu’une fois raccompagné au train que Souad leur appris la nouvelle . « Vous Vous souvenez , je vous ai parlé d’un enfant que j’avais eu en Cisjordanie , devinez qui c’est » … Elles ont mis quelques minutes à comprendre que l’enfant dont leur mère était en train de parler n’était en fait que Marouan ! Leur charmant ami à peine rencontré !
La famille allait de nouveau pouvoir être réunie : Les filles allaient donner de leurs affaires pour faire de la place pour la chambre de Marouan !
Ainsi , Souad se sentait heureuse comme jamais elle ne l’avait été : un poids s’était enlevé de sa conscience . Ses filles savaient désormais que Marouan était leur frère . Il vivait désormais avec elles , et prenaient parfois la place du père , ce qui n’était pas plus mal ,étant donné la relation qui les unissait .
Souad vit s’enfuir ses anciens démons du passé grâce à l’Equilibre que sa famille lui apportait .


Bien sûr , Souad fut initiée à la civilisation Occidentale : elle n’était plus surprise de voir des Femmes marcher seules dans la rue , les jambes découvertes .
Tout ce qu’elle avait vécu en Cisjordanie , dans son autre vie , lui semblait tellement démesuré ! Comment une mère pouvait vouloir la mort de sa fille ?!
La réflexion que Souad a eu sur ce sujet nous entraîne à penser que , quand un esprit est tellement embrigadé dans un mode de pensée , on ne distingue plus le « mal » du « bien »

Si j’avais vécu en Cisjordanie , aurais-je eu la même vie que Souad était prédestinée à vivre ?
Mes parents auraient-ils été les mêmes monstres que les parents de Souad ?
Quand on lit cette autobiographie , on ressent ce que l’auteur a ressenti : la honte , et l’humiliation .

En fait , je vais parler pour moi , car quand j’ai lu cette autobiographie , je me suis demandée comment j’aurais réagi si j’avais été elle ? Question difficile en soi , car mon cerveau ( si je peux appeler mes « pensées » ainsi ) est occidental , et j’ai tout le savoir qu’elle n’avait pas : comme par exemple le fait que dans d’autres pays , les Femmes sont libres , elles peuvent se promener seules dans une rue , avec les jambes découvertes sans être tuées .
Je pense aussi que cette autobiographie nous apporte de l’humilité : en effet , souvent , les gens des Pays Occidentaux et Riches ont tendance à se plaindre quant à leurs vies , et ce qu’il arrive … Evidemment , ils ne savent pas ce qu’il se passe dans d’autres pays , telle la Cisjordanie . Les gens ne se contentent vraiment pas de ce qu’ils ont , alors que Souad , était dans une pauvreté spirituelle immense: elle était complètement soumise et n’a jamais remis en question sa vie , car elle savait très bien comment elle allait être .
Hormis nous apprendre la dureté des répressions imposées sur les Femmes , cette œuvre nous apprend que l’Homme a des facettes qu’on ne lui connaissait pas : tuer , pour tuer , et pour laver la honte … Jamais dans un cerveau occidental cette idée ne serait apparue . La seule idée proche de cette notion est la vengeance , et même elle est moins cruelle que ces pratiques . Comment un Homme peut se transformer en une machine à tuer , normalement , simplement , parce que c’est COMME ça , car la coutume le veut . Mon frère ou mon père aurait-il pu être une machine à tuer tel le beau-frère de Souad ?
L’Homme a des comportements que l’on ne saurait deviner .

De plus , cette autobiographie nous apprend comment l’auteure a réussit a se reconstruire une vie digne de ce nom après l’expérience traumatisante qu’elle a vécu : Premièrement , c’est une des seules victimes survivantes des « Crimes d’Honneur » , et puis elle a eu un fils . Ce fils qui est l’héritage de ce passé douloureux mais qui fait entièrement partie de sa vie .
L’idée d’un livre fut proposée par Jacqueline : en effet , un livre se diffuse vite , et les lecteurs peuvent plus vite comprendre l’enfer qu’a vécu Souad .
Mais elle ne voulait pas , elle avait trop peur des répercutions que cela entraînerait sur ces enfants , Marouan en particulier , car , quand Jacqueline lui proposa d’écrire un livre, elle n’avait pas encore dit la vérité à ses filles .

Quelques années plus tard , Souad décida d’écrire son histoire et celle de son fils , même avec son accord , comme il l’écrit à la dernière page :
« Maman ,
Après tout ce temps à vivre seul , sans toi , te revoir enfin , malgré tout ce qui s’est passé , m’a donné l’espoir d’une vie nouvelle . Je pense à toi et à ton courage . Merci de nous faire ce livre . Il m’apportera à moi aussi du courage dans la vie . Je t’aime , Maman .
Ton fils , Marouan . »
C’est ainsi que Souad relata son passé tragique et exceptionnel , ayant pour but de montrer ce qui se passe en Cisjordanie : comment peut-on faire ça ?
Mais aussi de dénoncer les crimes d’honneur , dont beaucoup de femmes sont encore victimes dans ces pays .
En effet , elle ne l’a pas écrit pour se sentir mieux , ou pour s’enlever un poids de la conscience , étant donné que tous les efforts qu’elle a mis en faisant ce livre lui ont fait mal : c’est comme si elle vivait ce drame encore une fois , elle qui voulait à tout prix l’oublier .

Non , tout n’est pas normal comme en Cisjordanie .

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